Pourquoi inscrire son site internet sur un annuaire de référencement en 2023 ?

Comprendre l’utilité des annuaires en 2023

Le temps des annuaires de référencement où il suffisait simplement d’ajouter des descriptions contenant 250 caractères afin d’obtenir un lien en DoFollow, c’est fini depuis belle lurette ! Les années ont passé, et le référencement naturel n’est plus du tout le même qu’avant. Dans cet article, rédigé par AnnuWeb, vous allez comprendre pourquoi il est toujours utile et bénéfique d’inscrire son site internet sur un annuaire de référencement en 2023.

Comprendre les annuaires avant les années 2000

À l’époque, le web était un peu comme au temps du farwest, tout le monde pouvait s’inscrire facilement sur des annuaires, cela faisait partie intégrante d’une stratégie de référencement. En effet, le fait d’avoir son site web inscrit sur le maximum d’annuaires possible, permettait d’attirer des visiteurs et permettait un meilleur classement sur Google. Cette ancienne stratégie digitale était surtout basée sur la quantité plutôt que sur la qualité. Plus un site possédait de liens entrants, plus il était visité et plus les moteurs de recherche le classait au sommet des résultats de recherche. Les notions d’ancre optimisée, de lien en Nofollow / Dofollow n’existait pas. Le duplicate content était un sujet totalement inconnu des internautes et webmasters plus particulièrement.

Les annuairistes validaient ou non les sites web selon leur bon vouloir, selon les règles qu’ils avaient eux-mêmes définis, sans prendre en compte les critères de référencement de Google, d’Altavista, de Yahoo Search, de Ask ou encore celui de Lycos. C’était un vrai travail de modération, il fallait visiter chaque site en attente de validation, pour voir si le contenu avait un rapport avec la catégorie où il voulait être inscrit. Même les sites web bourrés de publicités ne couraient pas le risque d’être refusés. Mais encore, les sites avec des contenus pauvres, les fermes de liens et les sites, uniquement, composés de mots-cles pouvaient être acceptés dans les annuaires internet.

Pourquoi beaucoup d’annuaires ont fermé ?

Les critères de référencement des sites web sont désormais régis par les différents algorithmes du maître incontesté des moteurs de recherche, il s’agit bien entendu de Google. Ces critères ont évolué avec le temps, et les annuaires aussi. Beaucoup d’annuaires ont disparu à cause de nombreuses règles qu’ils fallait respecter. Derrière chaque annuaire, il y a un annuairiste, il ne faut pas l’oublier. C’est un webmaster, mais qui n’est pas forcement un développeur web, certains annuaires ont disparus de la surface du web, car leurs compétences n’étaient pas suffisantes pour pouvoir mettre leurs annuaires aux normes. D’autres annuaires ne sont plus à jour et/ou n’acceptent plus les soumissions de sites web.

Des résultats naturels sur google de moins en moins visibles

Il est de plus en plus difficile d’obtenir des backlinks de qualités de manière naturelle comme le voudrait Google. Le nombre de sites internet a décuplé, de nouveaux métiers sont apparus et pour finir, les places dans une première page de Google sont devenues beaucoup plus chères et moins nombreuses. Les places sont plus rares avec l’arrivée de Google My Business (GMB) et les annonces payantes Google Adsense, qui occupent tout l’écran (au-dessus de la ligne de flottaison) lorsque un internaute consulte les résultats de sa requête. Faites l’exemple avec la requête « Plombier Paris », il est facile de voir que les résultats naturels deviennent de moins en moins visibles, et cela, même sur une première page de Google.

Il n’y a que 20 résultats naturels sur la première page de Google, ce qui représente en théorie 20 sites internet (sauf si un site possède plusieurs positions sur la première page).
Il y a jusqu’à 7 annonces Google Adsense sur cette première page (cela prend pas mal de place).
Et pour finir, il y a l’affiche de Google My Business qui prend beaucoup de pixels, environ 6 résultats naturels (donc environ 6 fois l’affichage d’un site dans les SERP).

Avec les années 2000, les résultats payants prennent de plus en plus le dessus sur les résultats naturels, c’est pour cette principale raison qu’il est temps d’utiliser les annuaires de référencement encore disponibles et aux normes.

Le sens du partage se perd sur Google

Dans les grandes lignes, pour être en phase avec les directives de Google, il faudrait proposer des contenus de grandes qualités, proposer quelque chose de pratiquement unique et attendre passivement que d’autres webmasters (eux aussi uniques), vous citent et publient le lien de votre site sur le leur. En réalité, en 2020, le comportement des webmasters fait qu’ils partagent de moins en moins naturellement les contenus intéressants sur leurs propres sites, chacun se bat beaucoup plus pour rédiger des contenus uniques, quitte a dépenser de l’argent dans les services de rédacteurs web plutôt que de publier gratuitement les liens des contenus qui le mériteraient.
C’est le même phénomène que l’on peut observer avec les débuts des réseaux sociaux, au début, il y avait plus de partages, plus de réactions et plus de commentaires. Et par la suite, il est devenu de plus en plus difficile d’obtenir des « Mentions j‘aime » de manière naturelle. Pour la petite histoire, Super Webmaster avait créé plusieurs plateformes d’échanges de fans Facebook tellement le désir des internautes d’obtenir des fans était grand

Forcés d’avoir le désir du link

Ce désir d’obtenir des liens est devenu un business énorme, puisque la visibilité que l’on peut avoir sur Google représente une très grande valeur pour les professionnels et les particuliers. De plus, Google est le leader des moteurs de recherche, en tous cas sur le marcher français, les internautes (ou les stratégies de Google) n’ont pas permis à d’autres moteurs de recherche tels que Qwant, de devenir un concurrent. Toute la visibilité digitale d’une entreprise dépend uniquement de Google. Si un autre moteur de recherche était devant Google en France, il y aurait un algorithme diffèrent, cela permettrait plus de visibilité aux PME et TPE qui sont de moins en moins visibles face aux grands budgets marketing des plus grandes sociétés.

En économie, la compétitivité permet aux consommateurs d’avoir le choix entre une entreprise et une autre. Sur le net français, ce n’est pas le cas, Google est comme le gouvernement à la tête d’une nation digitale. Google choisit si les liens entrants d’un site sont bons ou mauvais, et même s’ils sont bons, votre site doit également être techniquement, esthétiquement, sémantiquement, et ergonomiquement bon. Et même si vous réunissez tous les critères que désir Google, votre site doit être dans une thématique autorisée, sinon, c’est la désindexation, votre présence digitale sera réduite à néant. Rares sont les volontaires qui veulent créer un nouveau moteur de recherche français, Qwant a essayé, mais sans un réel succès pour le moment. De la concurrence, ferait tellement de bien au net francophone.

Obtenir un backlink coûte et coûtera de plus en plus cher, car le sens du partage diminue, le nombre de sites ne cesse d’augmenter et tout cela, car Google est le leader des moteurs sur le marché français.